L’année dernière, les catastrophes naturelles ont été parmi les plus graves jamais enregistrées et la demande de volontaires internationaux pour les secours en cas de catastrophe n’a jamais été aussi forte. Pour de nombreux volontaires, la motivation à servir découle du désir de contribuer à créer un changement positif pour les autres. Et si vous pouviez y parvenir tout en créant un changement positif pour vous-même ?
En vous donnant l’occasion de grandir en tant que personne et d’apprendre à vous connaître, de créer des liens significatifs et d’acquérir de nouvelles compétences, le bénévolat dans les opérations de secours en cas de catastrophe peut avoir un impact positif sur votre vie ainsi que sur celle des communautés que vous aidez.
Si vous avez envisagé d’apporter votre aide à la suite d’une catastrophe naturelle, voici nos connaissances approfondies sur la manière de devenir un travailleur humanitaire.
Comment devenir volontaire pour les catastrophes naturelles ?
1. Évaluez votre capacité à aider
Posez-vous les questions suivantes : « Combien de temps puis-je consacrer à cette tâche ? », « Dans quels pays puis-je me rendre ? » et « Quel type d’aide puis-je apporter ? ».
La flexibilité est essentielle lors du travail bénévole de secours en cas de catastrophe et il est important d’examiner comment les organisations réagissent à la pandémie de COVID-19.
Avant d’être touchées par les défis posés par la pandémie de COVID-19, de nombreuses organisations de secours en cas de catastrophe s’efforçaient de permettre à toute personne ayant la compassion d’aider de le faire en cas de catastrophe, quels que soient son niveau d’expérience, son âge ou sa disponibilité.
Aujourd’hui, certaines ont adapté leur approche ; par exemple, All Hands and Hearts a lancé DM12, une initiative de volontariat qui leur permet de répondre aux besoins des communautés qu’elles servent, conformément aux directives des CDC. (Ces programmes sont structurés de manière à accueillir une cohorte de 20 à 40 volontaires âgés de 18 à 65 ans, sans problèmes de santé préexistants ; ils restent dans le programme pendant 8 à 12 semaines afin de réduire les points d’exposition potentiels au COVID-19).
En fonction de votre âge, de votre état de santé, de votre lieu de résidence et des restrictions de voyage en vigueur dans le pays où vous souhaitez faire du bénévolat au moment où vous êtes disponible, il se peut que certaines organisations ne puissent pas vous accueillir en raison des adaptations qu’elles ont faites pour atténuer les risques présentés par le COVID-19. N’oubliez pas de faire vos recherches !
2. Trouvez une organisation à soutenir
Il existe des dizaines d’opportunités de volontariat pour les secours en cas de catastrophe au sein d’ONG qui recherchent un soutien dans le cadre de divers programmes de rétablissement global, allant de la reconstruction de maisons, d’écoles et d’infrastructures endommagées à l’aide aux soins médicaux et à l’éducation.
Vous pouvez vous faire une idée de l’adéquation entre la mission et la vision d’une organisation et vos valeurs en parcourant son site web, et il est important de tenir compte de la réputation dont elle jouit dans son secteur. Il est important de tenir compte de la réputation de l’organisation dans son secteur d’activité. Il peut être judicieux de lire les critiques des programmes ou de contacter les anciens élèves des programmes, si possible.
Une autre considération importante est la manière dont une organisation soutient les communautés locales et travaille avec des partenaires. L’humanitarisme éthique exige de travailler de manière collaborative et durable, afin de permettre aux communautés de renforcer leur résilience.
Alors que vous vous interrogez sur la manière de se porter volontaire pour les catastrophes naturelles pendant la pandémie, il est essentiel que vous compreniez les mesures qu’une organisation prendra pour réduire le risque de faire peser une charge sur les ressources locales et pour donner la priorité à la sécurité de ses volontaires et de son personnel.
3. Faites des recherches
Une fois que vous avez trouvé une organisation offrant le type de travail bénévole de secours en cas de catastrophe que vous recherchez, assurez-vous qu’elle vous convient. Cette démarche doit être prise aussi au sérieux que la recherche du bon emploi. L’objectif principal est de comprendre ce que l’on vous demande.
Par exemple, certaines organisations donnent aux nouveaux bénévoles l’accès à un centre de ressources qui fournit des informations pratiques, telles que les bagages à emporter, les indications pour se rendre sur les lieux de travail et le déroulement d’une journée de travail normale. Si cela vous intéresse, n’hésitez pas à demander à l’organisme de votre choix s’il le propose !
Les organisations doivent également être claires quant au soutien, aux ressources et aux possibilités d’acquérir de nouvelles compétences qui seront disponibles pour vous aider à tirer le meilleur parti de votre expérience de volontariat, en détaillant les avantages et les attentes du programme.
Vérifiez également si l’organisation que vous avez choisie reconnaît clairement que les environnements de catastrophe peuvent être difficiles pour la santé mentale et que la vie en communauté peut être fatigante et stressante. Recherchez un soutien en personne de la part du personnel local d’un programme et vérifiez si les volontaires ont accès à un service d’assistance téléphonique 24 heures sur 24 pour un soutien émotionnel immédiat.
4. Si vous êtes partant, donnez le meilleur de vous-même.
Le volontariat dans une zone sinistrée peut vous pousser aux limites de votre zone de confort, mais ce sera une expérience unique qui devrait favoriser votre épanouissement personnel et vous faire rencontrer d’autres personnes désireuses d’apporter des changements positifs. Alors profitez-en au maximum !
Si vous vous portez volontaire pour faire l’expérience des secours en cas de catastrophe avant de chercher un emploi à plein temps, saisissez toutes les occasions de nouer des contacts avec les autres volontaires et les membres du personnel.
5. Réfléchissez à votre expérience
Une fois que vous avez terminé votre travail de bénévole pour les secours en cas de catastrophe, prenez le temps de réfléchir à ce que vous avez appris et à la façon dont vous pouvez tirer parti des compétences hautement transférables que vous avez acquises. Maintenant que vous savez comment vous porter volontaire pour les catastrophes naturelles, vous pourriez envisager de devenir un travailleur humanitaire à plein temps en Belgique.
Voyez s’il est possible de rester impliqué dans l’organisation pour laquelle vous avez fait du bénévolat en tant que membre de sa communauté d’anciens élèves ou cherchez à savoir s’il existe un point de contact pour discuter des possibilités d’emploi.
Soutenir les anciens dans leur développement de carrière, leur donner les moyens de continuer à agir au sein de leurs communautés locales et embaucher régulièrement des membres de la communauté des anciens sont quelques-unes des meilleures pratiques qu’une organisation puisse avoir. Espérons que votre programme offre aux bénévoles une orientation permanente et des possibilités de rester un membre précieux de l’équipe.